
CADRE REGLEMENTAIRE
Il s'agit ici de points de présenter les éléments principaux du cadre règlementaire en matière d'enfance et de famille. Nombre de ces éléments sont repris de manière plus précise dans des rubriques spécifiques.
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)
La CIDE a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par la France le 7 août 1990. A ce jour, parmi les états membres de l’ONU, seuls les Etats-Unis et la Somalie ne l’ont pas ratifiée. Lire la suite...
Les compétences du Président du Conseil départemental
Le code de la santé publique définit les responsabilités générales en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile et précise les missions du service départemental de protection maternelle et infantile : Articles 2111-1 à 2111-4 : Dispositions générales Articles 2112-1 à 2112-10 : Missions du service départemental de PMI
Le code de l’action sociale et des familles(CASF) définit les compétences en matière d’accueil du jeune enfant : Accueil du jeune enfant articles 214-1 à 214-7 du CASF
C’est dans le CASF que se trouvent les textes principaux qui définissent les missions du service départemental d'aide sociale à l'enfance . Cette compétence transférée le 6 janvier 1986 au Président du Conseil général (devenu Conseil départemental) a été renforcée par les lois du 5 mars 2007 puis du 14 mars 2016. Lire la suite...
C'est aussi le CASF, dans son article L.123-2, qui définit les missions générales du service d'action sociale départemental.
Le règlement départemental d'aide sociale
Le Département doit disposer d’un règlement où figurent les modalités d’attribution des prestations d’aide sociale qu’il dispense. Article L.121-3 du code de l'action sociale et des familles
Le volet enfance famille du règlement d’aide sociale présente effectivement les règles pour l’attribution des prestations. Il comporte aussi les règles relatives à l’exercice des missions. Au-delà de sa vocation règlementaire et opposable, ce document revêt aussi un caractère informatif, pouvant notamment être utile aux professionnels arrivant dans la collectivité. Il est accessible sur le site du Département : https://www.ille-et-vilaine.fr/article/reglement-departemental-d-aide-sociale-enfance-famille
L'intérêt de l'enfant, la prise en compte de ses besoins fondamentaux, le recueil de son avis
Les notions de prise en compte de l'intérêt de l'enfant et de ses besoins fondamentaux, l'association aux décisions qui le concerne et le recueil de son avis sont précisés dans différents textes et notamment :
- Article371-1 du code civil sur l'autorité parentale
- ArticleL.112-4 du CASF sur la politique familiale
- Article L.223-1-1 du CASF sur le projet pour l'enfant
- Article D.226-2-3 du CASF sur l'évaluation d'une information préoccupante
La circulaire du 29 avril 2017 précise les conditions de l'audition du mineur en Justice
Le code civil rappelle toutefois, dans son article 371 que "l'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère."
Les droits des familles dans leurs rapports avec les services de l’ASE et les obligations qui en découlent pour le service ASE.
Ils sont précisés dans un chapitre du CASF : Droits des familles
Les éléments principaux, quelles que soient les situations :
- Les décisions prises en faveur de l’enfant ne peuvent porter atteinte à l’autorité parentale, sous réserve des décisions judiciaires. Lire la suite...
La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale
Cette loi concerne essentiellement les prises en charge par les établissements et services habilités. Lire la suite...
Les compétences principales du juge aux affaires familiales et du juge des enfants
Le code civil définit le domaine de compétence
- du juge aux affaires familiales : Articles 373-2-6 et suivants
- du juge des enfants : Articles 375 et suivants
Sauf en cas de danger grave et immédiat, en matière de protection de l’enfance, la saisine de l’autorité judiciaire est subsidiaire de l’intervention de l’autorité administrative, qui est elle-même subsidiaire de la protection exercée par les parents et par l’entourage habituel du mineur (voir schéma)